Définition de INTRUS, USE

DÉFINITIONS -

Prononciation : in-tru, tru-z'

DÉFINITIONS

1
Introduit, contre le droit, dans quelque dignité ecclésiastique. Un évêque intrus. Une abbesse intruse.
Si vous êtes intrus dans le lieu saint
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Carême, Vocat.
Une nation superstitieuse où l'on croyait abominables les fonctions qu'avait pu faire un patriarche qu'on croyait intrus
de Charles-Louis de Secondat MONTESQUIEU dans Rom. 22
Prêtres intrus, nom qui a été donné, dans la Révolution française, aux prêtres assermentés ou constitutionnels, c'est-à-dire qui avaient prêté serment à la constitution civile du clergé.
Nature : Substantivement.
La main invisible de Dieu vous repoussera comme un intrus et un profanateur
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Conf. Vocat. à l'ét. ecclés. 2
Quiconque s'appelle lui-même est un intrus
de Jean-Baptiste MASSILLON dans ib. Exemple.
2
Introduit illégitimement dans quelque fonction que ce soit. Intrus dans cette charge.
Nature : Substantivement.
Britannicus est en âge de régner ; c'est l'héritier légitime du trône occupé par un intrus à la faveur d'une adoption
de Denis DIDEROT dans Claude et Nér. I, 50
3
Nature : S. m. Celui qui s'introduit quelque part sans être invité ou sans avoir qualité pour y être admis. Nous nous aperçûmes qu'il y avait plusieurs intrus parmi nous.

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